La bancarisation à Cuba : une voie d'avenir pour le développement de l'économie (+Audio)

Édité par Reynaldo Henquen
2024-06-20 14:50:24

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La bancarisation à Cuba : une voie d'avenir pour le développement de l'économie (+Audio)

Le Huitième épisode du podcast " Desde la Presidencia " (Depuis la présidence), animé par le président Díaz-Canel, a été consacré au processus de bancarisation à Cuba.

 

La nouvelle édition du podcast "Desde la Presidencia" (Depuis la Présidence) s'est penchée cette fois sur les particularités qui ont distingué le processus de bancarisation dans le pays, une question qui n'est pas sans limites, avec de multiples potentialités encore à exploiter, et qui peut contribuer grandement au développement économique de la nation.

 

L'hôte de l'événement, le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez, et ses deux invités, Juana Lilia Delgado Portal et Alberto Quiñones Betancourt, respectivement présidente et vice-président de la Banque centrale de Cuba, ont discuté de ces particularités et d'autres encore.

 

Considérée par le chef de l'État comme l'un des processus les plus importants de la transformation numérique de la société cubaine, la bancarisation, a-t-il dit, contribue à redonner de la forme à tout un ensemble d'éléments qui font partie du programme de stabilisation macroéconomique du pays et qui sont associés, entre autres, au contrôle des niveaux de liquidités en circulation, ainsi qu'à la relation entre la masse monétaire en monnaie nationale et en devises étrangères.

 

A deux mois à peine de la première année du processus de bancarisation à Cuba, bien que l'on puisse parler de progrès dans sa mise en œuvre, les actions réalisées et le contrôle exercé sur celles-ci sont encore insuffisants.

 

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Cependant, même si la plus grande impulsion au processus a coïncidé avec la situation critique de disponibilité de liquidités qui existait à l'époque dans les banques, le dirigeant cubain a reconnu qu'à la lumière de ces jours et sur la base des analyses qui ont été réalisées, il est possible d'assurer "que la situation aurait été pire si la bancarisation n'avait pas été initiée".

 

La bancarisation n'a pas un solde positif, s'agit-il seulement de collecter de l'argent, et pourquoi tant de bancarisation si c'est un problème d'extraire de l'argent ? Telles sont quelques-unes des questions, émanant des opinions de la population, que le premier secrétaire du comité central du parti communiste a partagées au cours de l'échange ouvert.

 

Compte tenu de l'urgence et de la nécessité de continuer à avancer dans la mise en œuvre du processus, le président de la Banque centrale de Cuba a souligné son importance pour parvenir à une gestion plus efficace de l'argent, car "il aide à créer un historique de crédit dans le cas des personnes qui accèdent aux produits bancaires et qui sont intéressées par l'obtention d'un crédit".

 

En même temps, il encourage l'épargne et constitue un mécanisme important pour soutenir le développement de l'économie et réduire l'utilisation de l'argent liquide.

 

Se référant à plusieurs des problèmes qui se sont manifestés, le vice-président de la Banque centrale de Cuba a reconnu que "l'application pratique de certaines mesures a montré que toutes les conditions n'étaient pas réunies pour la mise en œuvre de ce processus".

 

Il s'agit d'un processus, a-t-il souligné, pour lequel "il faut non seulement de la volonté mais aussi de l'investissement".

 

Après un bref rappel des actions entreprises au cours des dix derniers mois, Quiñones Betancourt a détaillé les différences qui existent entre les problèmes liés aux pénuries de matériel et les déviations qui ont été détectées.

 

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Dans ce sens, et en lien avec les critères exprimés par la population, il a souligné les différences qui existent entre le virement et le paiement en ligne, et comment ce dernier a été violé dans certaines entreprises au détriment de la population. "Aucune entreprise ne peut s'arroger le droit de ne pas accepter le paiement par le moyen choisi par le client, et ce en tenant compte de tout ce qui a été établi", a-t-il souligné.

 

Le processus de bancarisation, a-t-il dit, est parti de "la prémisse d'être meilleur que ce que nous avions, ce qui n'a pas été réalisé, c'est-à-dire qu'aujourd'hui il y a toujours une insatisfaction quant à la nécessité pour les gens de continuer à avoir besoin d'argent liquide pour effectuer des paiements".

 

En outre, il a reconnu que dans certains endroits, la mise en œuvre progressive des mesures n'a pas été réalisée et que certains processus ont été accélérés, ce qui dépend non seulement de la volonté de le faire, mais aussi de la formation et de l'éducation financières préalables, qui n'ont pas toujours été respectées.

 

Parmi les autres questions abordées au cours du podcast, l'importance d'avoir deux passerelles de paiement : Transfermovil et Enzona, qui donne au pays la souveraineté de mener à bien le processus de bancarisation, a été soulignée.

 

Dans le même temps, il a été fait référence à l'évasion fiscale et à la manière dont la bancarisation peut contribuer à son contrôle, à la réticence des acteurs économiques, étatiques et privés à s'engager dans le processus, ainsi qu'aux plaintes formulées par les travailleurs des secteurs de l'agriculture et de l'éducation à ce sujet.

 

À cet égard, le président de la Banque centrale de Cuba a assuré que "toutes les mesures et toutes les variantes possibles sont adoptées pour tenter de minimiser les effets, en particulier sur le secteur salarié et les retraités de la sécurité sociale".

 

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Enfin, le président Díaz-Canel a insisté sur l'importance stratégique de faire avancer le processus, pour lequel, a-t-il dit, un plan d'action a été conçu qui "comprend des actions de contrôle sévères pour corriger les distorsions existantes dans les plus brefs délais".

 

Il a souligné que la pénétration bancaire n'était pas la cause de ces problèmes, mais plutôt l'absence de contrôle adéquat. La solution à ces problèmes réside dans la bancarisation, a-t-il conclu.

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( Traduit du site de la présidence de la République)



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