La Havane, 24 oct. (RHC)-. Peter Brook, le grand metteur en scène et réalisateur de cinéma britannique a déclaré que c’est à Cuba, peu après le triomphe révolutionnaire de 1959 qu’il a découvert la liberté. Le public et les artistes de théâtre cubains et étrangers qui participent au 26e festival international de théâtre ont réagi avec émotion à ce message vidéo projeté à l’ouverture du festival.
Peter Brook raconte qu’il avait alors observé comment les gens de la rue s’approchaient de leur leader Fidel Castro pour parler des problèmes quotidiens. «Un peuple très uni, plein d’espoirs regardait vers l’avenir»
Dans son message qu’il a fait parvenir au comité organisateur du festival par l’intermédiaire de son fils, Siméon Brook, également cinéaste, Peter Brook souligne qu’il n’avait jamais imaginé la forte opposition qu’éveillerait cette utopie, mais que malgré tout les Cubains ont résisté et se démènent toujours pour se bâtir un avenir à la mesure de leurs rêves.
Toujours à l’ouverture du festival, Carlos Celdran, homme de théâtre cubain et président du comité organisateur a souhaité la bienvenue aux artistes des cinq continents présents. Il a souligné qu’à cette édition, le public pourra apprécier les divers chemins que parcourt le théâtre pour refléter la vie.
La veillée a terminé par la présentation de la pièce Charenton, basé sur Marat-Sade, de Peter Weiss dont Peter Brook avait fait en 1967 une version cinématographique.