La Havane, 31 mai, (RHC).- Le Brésil de Bolsonaro a décidé d’accueillir la Coupe América de football que personne d’autre ne voulait organiser en Amérique Latine en raison de la pandémie de Covid-19. Et pourtant, le Brésil offre un panorama épidémiologique déplorable avec près d’un demi-million de décès et plus de 16 millions d’infections.
L’organisation du tournoi autorisée par Bolsonaro a soulevé une vague de critiques.
La présidente du PT, le Parti des Travailleurs Glesi Hoffmann, a estimé qu'une telle annonce ne pouvait pas être sérieuse «en pleine pandémie, à l'arrivée de la troisième vague, avec un risque dû au manque de lits et de fournitures et avec une vaccination lente? Incroyable», a-t-elle fait remarquer.
De son côté le député socialiste, Julio Delgado a annoncé qu'il allait déposer une plainte devant la Cour suprême fédérale pour interdire la tenue du tournoi continental.
Il y a également eu des voix de centre-droit contre elle, comme le sénateur Renan Calheiros l’instructeur d’une commission installée au Sénat qui enquête sur d’éventuelles «omissions» du gouvernement dans la lutte contre la pandémie.
L’influent parlementaire a qualifié la Coupe América de «championnat de la mort» et d'union «des négationnistes» au gouvernement, à la Conmebol et à la CBF.
Au début, la Colombie et l’Argentine allaient accueillir le concours. Le premier a été contraint d’y renoncer en raison des violentes manifestations sur son territoire et le second, en raison de la situation critique de ses hôpitaux.
Source: Prensa Latina