Cuba : défis et attentes olympiques à Tokyo

Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-19 18:10:54

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Tokyo, 19 juillet (RHC) Un examen de résilience confronte aujourd’hui le sport de Cuba, qui a atterri à Tokyo avec sa plus petite délégation olympique des 57 dernières années et l’enthousiasme à la hauteur d’une montagne pour écrire de nouvelles pages glorieuses.

Le vice-président de l’Institut Cubain des Sports, Ariel Sainz, a confirmé que la nation antillaise tient fermement à figurer parmi les 20 premières places du classement général des médailles.

Pour cela, a-t-il averti, il est nécessaire d’avoir une grande efficacité et d’atteindre de quatre à six médailles d’or : « Nous considérons que c’est un pronostic abordable et en rien triomphaliste, a exposé le dirigeant.

L’objectif est loin d’être une chimère parce qu’il y a de la qualité et des désirs dans les 69 représentants cubains, dont un hors-série nommé Mikhain Lopez, champion de lutte à Beijing 2008, Londres 2012 et Rio de Janeiro 2016.

Mention spéciale mérite ce représentant du style grec, homme endurci par mille batailles et qui cherchera, à 38 ans, à devenir le premier gladiateur à remporter quatre titres olympiques

López, de la division de 130 kilogrammes, conduit un cortège avec des figures de prestige comme le lutteur Ismael Borrero, la lanceuse du disque Yaimé Pérez, la judoka Idalys Ortiz et les boxeurs Andy Cruz et Julio César la Cruz.

On ne peut pas non plus oublier le sauteur en longueur Juan Miguel Echevarría, le spécialiste du taekwondo, Rafael Alba et les tireurs Leuris Pupo et Jorge Félix Álvarez, qui font aussi rêver ces performances qui poussent à surchauffer les sièges et à applaudir sans cesse les protagonistes.

Cela dit, le défi est énorme, un peu comme escalader le Mont Fuji, parce que la pandémie de Covid-19 a fait des ravages et la préparation n’a pas été aussi fluide que par le passé.

Les annulations de tournois, les difficultés de voyage et le fait connu de ne pas avoir le pouvoir économique nécessaire pour s’adapter au sport du XXIe siècle jouent contre beaucoup de concurrents cubains, qui pourtant, rêvent en grand, comme l’exige le moment.

Nous avons surmonté des difficultés en chemin, ce qui a rendu la situation plus complexe. La direction du pays nous a apporté un grand soutien et je crois que chacun de nos sportifs a été bien préparé, a indiqué Ariel Sainz.

De même, rien de ce qui précède n’effraie une nation qui maintient une présence ininterrompue au tableau de médailles  olympiques depuis le rendez-vous de Tokyo 1964. D’où la devise : 'Faisons-le pour Cuba! '.

La phrase devient un appel clair à respecter l’engagement de donner jusqu’au moindre effort pour réussir et répondre à la confiance d’un peuple qui respire le sport et idéalise des moments mémorables.

Il y a cinq ans, à Rio de Janeiro 2016, la plus grande des Antilles a terminé e 18ème au Tablea de médailles olympiques avec un butin de 11 prix, divisé en cinq d’or, deux d’argent et quatre de bronze.

 

Source Prensa Latina



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