Le public anime un match de baseball au stade Julio Antonio Mella de Las Tunas.
La Havane, 29 oct. (RHC)- La stratégie visant à associer les stades et d’autres installations sportives à des entités privées ou des coopératives a été largement expliquée. Pourtant, les fabricants de mensonges sur Cuba insistent sur une prétendue privatisation du sport.
Raul Fornés, vice-président de l’INDER, l’Institut cubain des sports, a clairement indiqué tous ces derniers jours de tournée en provinces que rien de ce qui est conçu ne met en danger un droit conquis par la Révolution.
«Aucune des options que nous évaluons n'implique d'attaquer les piliers qui garantissent la massivité et notre système de compétition, c'est-à-dire le caractère inclusif et libre du sport cubain, depuis la catégorie scolaire jusqu’à la haute performance», a-t-il souligné.
Mais les responsables de la déformation ont fait leur propre version de ce qui a été dit, et l'affaire a immédiatement fait les gros titres à leur manière dans les médias intégrés à la plate-forme de déstabilisation de la contre-révolution.
Il s'avère que la volonté de ces lieux d'ouvrir leurs portes à des services générateurs de revenus, qu'il s'agisse d'un concert ou de la location d'espaces pour des services gastronomiques, est désormais un «péché» pour ceux qui se plaignent habituellement de notre supposé immobilisme.
En d'autres termes, pour eux, l'identification de formules qui laissent de l'argent à investir pour le bien du sport lui-même est une attaque, même si c'est une pratique courante dans les coins les plus divers du monde.
Ils s'arrogent le droit de diffamer, ils essaient de dynamiter des idées qui ne remettent nullement en cause l'essence d'un système sportif mis en place après le premier janvier 1959, et ils créent des fantômes qui nourrissent la devise classique de diviser pour régner.
Ils ignorent allègrement le fait que ces décisions et d'autres qui seront mises en œuvre dans le cadre de la stratégie donnent un débouché à presque la totalité des propositions recueillies lors d'une très large consultation populaire qui a ouvert les portes à tous ceux qui souhaitaient s'exprimer.
La réaction des médias anti-cubain ne surprend personne.
L’INDER, la Fédération cubaine de baseball et la commission nationale de baseball connaissent le potentiel à exploiter de cette manière et le pays le reconnaît.
Pourquoi le stade latino-américain, par exemple, ne pourrait-il pas être transformé en une entreprise comprenant des restaurants, des cafétérias, des aires de jeux pour enfants et d'autres offres, en tirant parti de ses nombreux espaces, qui ne sont pas actuellement utilisés à leur pleine mesure ?
En quoi serait-ce un «sacrilège" pour ce stade et d'autres d'inviter les petites et moyennes entreprises et les coopératives à présenter des projets axés sur les bénéfices partagés, sans que cela - comme nous l'avons déjà dit - ne devienne un obstacle aux essences inénarrables ?
Il existe de nombreuses variantes. Et elles seront appliquées, car nous avons le droit et le devoir de rendre plus durable un sport qui a été le protagoniste de pages glorieuses refusées aux nations développées, étrangères au blocus intensifié par le même empire qui rêve de le détruire.
Source : www.jit.cu