La Havane, 8 février (RHC).- Bien que les échos de Tokyo 2020 soient encore très frais dans le monde du sport amateur, les nouveautés s’accroissent chaque jour depuis la ville qui accueillera le prochain rendez-vous olympique : Paris 2024.
Ces dernières heures, les médias se sont penchés sur deux sujets, qui ont tous deux pour dénominateur commun la Ville Lumière. L’un d’eux est la demande que les restes mortels du fondateur des jeux modernes, le baron Pierre de Coubertin, soient transférés au Panthéon de Paris.
La demande a été présentée par le champion olympique des 110 mètres de Montréal en 1976, le Français Guy Drut, qui en sa qualité de membre du Comité international olympique (CIO) assiste à l’actuel rendez-vous d’hiver à Beijing.
Drut a suggéré que la proposition est une marque de respect et de solidarité «En plus de cela pour Paris et l’olympisme en général, ce serait un héritage merveilleux que nous partagerions tous», a-t-il déclaré.
Le site où les restes sont censés être transférés se trouve dans le Quartier latin de la célèbre capitale française, construit entre 1758 et 1790 sur ordre du roi Louis XV, qui l’a conçu comme une église dédiée à Sainte-Geneviève, la patronne de Paris.
Parmi les personnes enterrées dans cette nécropole se trouvent des personnalités universelles comme Voltaire, Rousseau, Victor Hugo, Émile Zola et Louis Braille.
«Je voulais partager cette idée avec tous les membres du CIO afin qu’ils puissent participer à cette initiative et transmettre ce message au monde entier», a déclaré Drut.
Le président du CIO Thomas Bach a qualifié la proposition de merveilleuse et a assuré qu’elle méritait d’être couronnée de succès.
Coubertin est né à Paris le premier janvier 1863, il a étudié à l’Université de la Sorbonne et on dit que c’est là qu’est née son idée de faire revivre les Jeux olympiques.
Il est mort à Genève, en Suisse, en 1937 et ses restes reposent dans la tombe familiale du cimetière du Bois de Vaud à Lausanne.
L’autre nouvelle a été rendue publique dans la ville même que baigne la Seine et c’est la présentation d’une plate-forme virtuelle qui avec le nom de "Bienvenue 2024" prétend montrer des sites emblématiques de la ville.
Elle comprend des musées, des théâtres, des parcs, des hôtels et bien sûr des installations qui auront à voir directement avec les compétitions olympiques et Paralympiques.
La plateforme « Bienvenue 2004 » mettra à la disposition de ses utilisateurs 13 installations sportives, entre le Stade Sébastien Charléty, le Tennis Club de Paris et l’Accor Arena.
Du 26 juillet au 11 août 2024, Paris jouira d’un privilège unique au sein de l’olympisme : première ville à accueillir pour la troisième fois un rendez-vous olympique. Elle l’avait déjà fait en 1900 et en 1924.