La Havane, 12 février (RHC).- Des observateurs indépendants ont qualifé de solide, en dépit du covid-19, le travail de détection de substances interdites pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020.
Un récent rapport publié par l’Agence mondiale antidopage (AMA) reconnaît la tâche ardue accomplie par les organisateurs à cet égard, qui ont réduit au minimum le personnel consacré à la lutte contre la pandémie.
Ils ont eu 40% de moins que le personnel prévu, mais ils ont analysé plus de 6.000 échantillons avec les codes et les normes internationales lors de l’épreuve olympique, rapporte Inside The Games.
En raison du prestige qu’ils ont acquis dans ce domaine, des experts cubains ont fait partie des groupes de travail qui ont assuré la transparence des résultats des tests antidopage.
Ariadna McPherson et Ariana Rodriguez faisaient partie de l’équipe lors de l’épreuve olympique. La première a appliqué des méthodes d’immuno-essai à l’érythropoïétine et d’autres agents stimulants, la seconde a suivi les traces des stéroïdes anabolisants.
Rodny Montes de Oca, directeur du laboratoire antidopage de La Havane, et Dailyn López Castillo ont collaboré aux Jeux paralympiques.
Francesca Rossi, directrice des tests à l’Agence Nationale Antidopage de France (AFLD), a dirigé l’équipe d’observateurs des JO, tandis que Jenny Schulze, chargée des tests et des sciences à l’Agence Nationale Antidopage de Suède, a été chargé de ces fonctions pendant les Paralympiques.
Le rapport souligne que les experts convoqués ont fait preuve d’un haut niveau, bien qu’il ait été recommandé d’améliorer le flux de travail pour la collecte des échantillons, le manque de personnel ayant entraîné une surcharge de travail.
Un autre défi relevé avec succès a été celui consistant à connaître l’emplacement exact des athlètes pour la réalisation de tests hors compétition. À cet égard, on s’est félicité de l’accord visant à ajouter deux mois supplémentaires de juridiction après des rendez-vous de ce type, afin de permettre l’accès à des athlètes insuffisamment évalués pendant les jeux.
Cette section comprenait 140 concurrents de 54 pays, dont un seul positif en lutte libre.
Les restrictions supplémentaires pour les pays de catégorie rouge en raison du covid-19 ont représenté un autre défi, car il a fallu l’autorisation du gouvernement japonais pour accéder aux camps d’entraînement et pouvoir collecter des échantillons en dehors des compétitions.
Le rapport souligne en outre le soutien du Comité international olympique (CIO) pour stocker les échantillons à long terme, exactement pendant 10 ans, ce qui devrait être la norme pour les événements futurs de ce type, selon les observateurs.
Aux Jeux paralympiques, le nombre d’échantillons a atteint 2 mille 174, dont 122 hors compétition et 52 pendant les épreuves.
Le Comité paralympique international est également invité à être plus proactif dans la communication des listes de candidats potentiels aux événements, car les qualifications médicales sont également requises, ce qui complique le processus.
L’AA veille à ce que le programme d’observateurs indépendants renforce la confiance des athlètes et du public dans la qualité, l’efficacité et la fiabilité des tests antidopage réalisés.
Source JIT