Paris, 11 février (RHC) Le parcours du prochain Tour de France n’est pas du goût de tout le monde notamment en raison des routes pavées au programme de la première semaine.
La saison démarre à peine. Et une première polémique a éclaté lors du Tour de Valence. La faute aux routes empruntées lors de l’étape reine remportée par Aleksandr Vlasov. La montée de l’Alto de las Antenas del Maigmo Tibi comportait en effet plusieurs sections gravel, provoquant la colère de Remco Evenepoel, incapable de suivre le rythme imprimé par le coureur russe après sa deuxième attaque à deux kilomètres de l’arrivée.
« Les organisateurs ont décidé d’envoyer les coureurs sur des petites routes, où il y avait beaucoup de cailloux, bien qu’ils aient dit avant la course qu’ils avaient été enlevés. L’étape et la montée finale étaient si dures que ce secteur gravier n’était pas nécessaire. Ils ont décidé d’envoyer les coureurs sur ces petites routes, où il y avait beaucoup de cailloux, bien qu’ils aient dit avant la course qu’ils avaient été enlevés. L’étape et la montée finale étaient si dures que ce secteur gravier n’était pas nécessaire », a ainsi regretté le coureur de la Quick-Step Alpha Vinyl.
Et le jeune Belge n’est pas le seul à regretter la tendance constatée depuis quelques années. « Je n’ai pas envie de voir du gravier lors d’une course par étapes. Je pense que ça va trop loin, vers un spectacle dont nous n’avons pas besoin. La montée finale était déjà assez raide comme ça, et la surface n’était de surcroît pas assez bonne. Ce n’était pas adapté une course sur route. Nous faisons du vélo sur route, pas du gravier », a ainsi pesté Diego Trentin dans des propos rapportés par Cyclingnews.
Le coureur italien en a d’ailleurs profité pour glisser et un tacle à destination du Tour de France qui empruntera les routes de Paris-Roubaix lors de la première semaine. « C’est déjà assez difficile comme ça. Beaucoup de prétendants au classement général ont beaucoup perdu sur les pavés lors des années précédentes. Si, dans un peloton, il y a des coureurs de Grand Tour et des coureurs de Classique, c’est qu’il y a une raison. On ne peut pas mélanger les deux choses », a-t-il en effet renchéri alors que les coureurs du Tour devront parcourir quelque de secteurs pavés en juillet prochain.
Source Sports.fr