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La construction de seulement trois sites accuse des retards pour les J.O. de Paris 2024
Il s'agit du village des athlètes, du monument du Grand Palais et de la piscine de Colombes.
Extrait de Inside The Games
La construction d'une partie du village des athlètes, la rénovation du monument du Grand Palais et la piscine de Colombes sont les trois seules installatyions à avoir pris un peu de retard.
Cependant, le directeur de la Solideo, la société en charge du projet, assure que tout sera prêt à temps pour le début des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Sur les 70 sites en préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, seuls trois ont pris du retard par rapport au plan de travail établi par les maîtres d'œuvre. C'est ce qu'a indiqué le responsable de la Solideo, société en charge des infrastructures.
Les trois zones à adapter au calendrier sont une partie du Village, la plus grande installation des Jeux Olympiques, la rénovation du monument du Grand Palais au centre de Paris, où se dérouleront les épreuves d'escrime, et la piscine d'entraînement de Colombes dans le nord de Paris.
Cette dernière nécessite une surveillance particulière et devrait être achevée en juin. Selon les responsables, les 70 sites devraient être achevés avant la date limite.
Nicolas Ferrand a déclaré lors d'une audition devant la commission des sports du Sénat français : "Il y a trois sites sur 70 qui font l'objet d'un suivi sans compromettre le calendrier. D'une manière générale, les travaux se déroulent dans les délais et dans le respect du budget qui nous a été alloué et du niveau d'ambition fixé", a-t-il ajouté.
Il n'y a pas que les installations sportives qui sont dans le meilleur état possible pour l'usage des athlètes. D'autres domaines sont également dans les temps. Il y a une extension importante de la ligne de métro au nord et au sud de Paris, qui devrait être achevée avant le début du grand événement sportif. Les organisateurs sont également optimistes à ce sujet.
Michel Cadot, chef du comité de coordination olympique et directeur de l'Agence nationale du sport, a également assuré à la commission sénatoriale que Paris 2024 sera "parfaitement dans les temps et dans le budget".
La cérémonie d'ouverture du 26 juillet sera l'un des événements les plus spectaculaires de l'histoire. Elle sera sans précédent, puisqu'elle se déroulera en plein air. M. Cadot a déclaré que "la taille de la foule fait encore l'objet d'un débat", a-t-il admis. Les organisateurs avaient initialement annoncé la présence de 600 000 personnes, la plupart gratuitement, mais la dernière estimation, selon des sources policières et politiques, est de 500 000 personnes.
Ce ne sera pas facile, et la cérémonie d'ouverture est d'ailleurs l'une des tâches les plus fastidieuses pour les organisateurs. Elle a fait l'objet de nombreuses critiques, toujours pour des raisons de sécurité.
On a spéculé sur un éventuel plan B, une alternative qui impliquerait un retour à l'emplacement habituel du stade d'athlétisme. Toutefois, mercredi dernier, M. Cadot a exclu cette option, le stade étant alors occupé par un match de rugby.
Les plans d'urgence comprennent "l'adaptation du concept de la Seine", selon ses propres termes. Selon certaines informations, les athlètes pourraient être retirés en cas de risque élevé d'attaque terroriste.
La Seine jouera un double rôle. D'une part, elle accueillera la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. D'autre part, elle accueillera les épreuves de natation en eau libre et de triathlon, une fois que l'eau aura été nettoyée.
"Les travaux avancent très bien, avec des résultats remarquables déjà visibles", a-t-il déclaré aux sénateurs. La mauvaise qualité de l'eau a entraîné l'annulation de trois épreuves de natation en juillet et août derniers. (Source Jit)