La Paz, 1er septembre, (RHC).- La Bolivie a condamné la destitution de la présidente brésilienne, Dilma Rousseff.
Un communiqué du Ministère des Affaires étrangères appelle tous les pays de la région à rejeter les dits coups d'état en douceur qui affaiblissent les institutions démocratiques.
Le communiqué souligne que la destitution méconnaît la volonté des 54 millions de Brésiliens qui ont porté Dilma au pouvoir.
Le texte rappelle que la séparation de Dilma de sa charge avait été approuvée par un groupe de sénateurs qui, pour la plupart, font l'objet de procès en justice pour corruption.
Pour sa part le président bolivien, Evo Morales, a rejeté, sur son compte Twitter, le coup parlementaire contre la démocratie brésilienne et il a annoncé sa décision d'appeler son ambassadeur au Brésil, José Kinn, pour consultation.
Le Venezuela, l'Équateur, l'Argentine, le Nicaragua et le Pérou ont exprimé leur appui et solidarité à Dilma Rousseff.