Bogota, 8 novembre, (RHC).- Le commandant de l'Armée de Libération Nationale, Nicolás Rodríguez, a rendu responsable le gouvernement de la Colombie du retard dans l'ouverture de la phase publique des dialogues entre les deux parties. Il a ratifié sa décision de ne pas quitter la table de négociations, une fois celle -ci installée.
Le leader de la guérilla a expliqué que le président Juan Manuel Santos n'a pas respecté la décision prise début octobre, lorsqu'il avait été annoncé que les pourparlers commenceraient à Quito, la capitale de l'Équateur, le 27 octobre.
Dans un éditorial publié sur Internet, Nicolas Rodríguez a précisé que la guérilla est prête à entamer le dialogue une fois que le gouvernement mettra en liberté, comme prévu dans les documents signés par les deux parties, deux guérilleros.