Rome, 8 décembre (RHC)- Le Pape François a déploré le tort que peuvent causer les médias quand ils empruntent des chemins manquant d'éthique et promeuvent la désinformation de l'opinion publique des pays.
Interviewé par l'hebdomadaire catholique belge « Tertio », le Pape a signalé : “La désinformation est probablement le plus grand mal qu'un média puisse infliger, parce qu'elle oriente l'opinion dans une seule direction, en omettant une partie de la vérité”.
Le Souverain Pontife a ajouté qu'en ne diffusant pas toute l'information, on donne la moitié de la vérité aux gens qui, ultérieurement, ne sont pas à même d'émettre un jugement sérieux sur la vérité complète.
De l'avis du Pape François, les pires maux ou les plus grandes tentations qui peuvent ternir l'image et le travail des médias, sont la calomnie, la diffamation, la désinformation et la maladie de la coprophilie.
Le Souverain Pontife a défini la maladie de la coprophilie comme la recherche continuelle des scandales, des choses abominables, quelle qu'en soit la part de vérité", a-t-il ajouté.
"Et comme les gens ont tendance à souffrir de coprophagie, c'est à dire à la consommation de toutes ces choses abominables qui sont diffusées, cela peut être très dangereux", a-t-il poursuivi.
Dans l'interview, il a demandé un plus grand engagement de la part des médias car ils sont des constructeurs d'une société et, par conséquent ils ont la fonction d'échanger, de fraterniser pour faire penser et éduquer.