Bávaro, 25 janvier (RHC)- Le 5e Sommet de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens se tient dans la localité de Bávaro, en République Dominicaine et elle prendra fin par l'adoption d'une déclaration politique et de plusieurs autres déclarations spéciales.
Après les analyses par les coordinateurs et les ministres des affaires étrangères au cours de leurs rencontres respectives, les présidents, les premiers ministres et les chefs des délégations doivent adopter les documents parmi lesquels se trouve un plan d'action.
Parmi les thèmes présents aux textes se trouvent la nécessité de mettre fin au blocus économique, financier et commercial des États-Unis contre Cuba ainsi que d'autres questions concernant la sécurité alimentaire, la migration, le développement et le problème mondial du trafic de drogues.
Les documents abordent également les thématiques du désarmement nucléaire, du genre, l'accession des femmes au pouvoir, le financement pour le développement, la restitution à Cuba du territoire qu'occupe, contre la volonté du gouvernement et du peuple cubain , la base navale étasunienne de Guantanamo ainsi que les langues indiennes.
Le Sommet a commencé hier par une minute de silence en hommage à la mémoire du leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro.
Danilo Medina a également mis l'accent sur les potentialités du mécanisme de concertation politique formé de toutes les nations du continent américain à l'exception des États-Unis et du Canada.
Il a ajouté :
« Nous devons faire tout ce qui sera à notre portée pour éviter le retour d'un passé que l'on essaie de nous présenter comme supérieur au stade de développement que nous avons atteint. Nous devons préserver les bontés d'un monde interconnecté et protéger en même temps les acquis obtenus en matière de bien-être social pour les grandes majorités de nos peuples. Le moment n'est ni à l'isolement ni au retour au passé, mais à renforcer nos liens pour avancer avec plus d'élan ».
Dans une autre partie de son discours d'ouverture du 5e Sommet de la CELAC, le chef d'État dominicain a signalé :
« Les investissements sociaux de qualité doivent se poursuivre pour contribuer à améliorer la santé et à élever le niveau d'éducation de nos populations réduisant ainsi les brèches sociales ; garantissant l'accès à des postes de travail dignes, à la sécurité, à la protection sociale, à des logements décents. Ce sont des droits qui ne peuvent pas dépendre des va-et-viens de l'économie internationale. Nous sommes convaincus du fait que nos peuples et que nos gouvernements peuvent et doivent consolider le chemin du progrès avec équité »
«Si nous parlons de croissance économique, le bloc est un espace optimal pour coopérer, facilitant le commerce et les chaînes productives pouvant créer des millions d'emplois dans notre région » -a-t-il ajouté.-
« C'est ici, en définitive, au sein de cette alliance de peuples, au sein de cette communauté de frères où nous devons trouver les idées, les chemins, les actions et la volonté politique pour transformer en réalité l'avenir historique de l'Amérique Latine et des Caraïbes » -a-t-il relevé.
De nombreux chef d'État ou de gouvernement de pays comme Cuba assistent à la rencontre dont Raúl Castro, de Cuba : Rafael Correa, de l'Equateur ; Evo Morales, de la Bolivie ; et Salvador Sánchez Cerén, de l'Équateur.
La CELAC a tenu son premier sommet au Chili en 2013 ; le second à Cuba en 2014, le troisième au Costa Rica en 2015 et le quatrième en Équateur en 2016.
