Brasilia, 6 juillet (RHC)- L'ex-présidente du Brésil Dilma Roussef, a mis l'accent sur le fait que son pays doit être vigilant face à une possible radicalisation du coup d'état qui l'a évincé de son poste en 2016.
Dans son discours devant les participants au meeting de prise de possession de la nouvelle direction nationale du Parti des Travailleurs, elle a indiqué que le Brésil a une tradition en ce sens.
Elle a rappelé qu'il en a été ainsi sous la dictature militaire qui est devenue une machine à tuer, à torturer, à emprisonner et à contraindre les Brésiliens à l'exil.
Dilma Rousseff a ajouté que le coup d'état est une réalité au Brésil et que chaque jour l'histoire démontre que, ce qui se trouvait sur le terrain de la spéculation durant tout le procès politique monté contre elle, a été confirmé.
Au cours de la cérémonie, l'ex-président Luiz Inacio Lula Da Silva a fait l'éloge de la nouvelle présidente du parti, Gleisi Joffmann.
Il a relevé qu'avec elle surgi un nouveau mode de prononcer des discours : avec vigueur mais aussi avec de la tendresse et de la délicatesse.
Le fondateur du Parti des Travailleurs du Brésil a signalé que cette organisation continuera à mener une lutte ardue pour la tenue d'élections directes.
«Nous voulons, non seulement le départ de Michel Temer, mais aussi freiner les réformes mises en marche par son gouvernement afin que ce soit le peuple qui élise aux urnes son président » -a-t-il souligné-.