Madrid, 2 octobre (RHC)- Le gouvernement espagnol a réaffirmé aujourd'hui sa détermination d'empêcher une éventuelle déclaration unilatérale d'indépendance de la Catalogne, un jour après le référendum d'autodétermination interdit par la justice et dont la violence a été la protagoniste.
Iñigo Méndez de Vigo, porte-parole du gouvernement espagnol, a signalé que la communauté internationale ne reconnaîtra pas une déclaration sécessionniste de la Catalogne et qu'il ne suffit pas qu'un parlement décide par soit et devant soi de se déclarer indépendant.
Par ailleurs, le président de la Catalogne, Carlos Puigdemont, s'est réuni avec son cabinet, quelques heures après avoir signalé que les Catalans ont gagné le droit d'avoir un état indépendant.
Selon le bilan le plus récent, 893 personnes ont dû être soignées dans des hôpitaux à cause de la violence des policiers du gouvernement central qui, selon des agences de presse, sont allés jusqu'à battre des pompiers et des policiers catalans.
Selon le gouvernement catalan, le « oui à un État indépendant sous forme de République l'a emporté avec 90% des voix, c'est-à-dire, avec un peu plus de 2 millions de voix et avec une participation de 42,3% des électeurs.
Des observateurs estiment que le vote n'a eu aucune des garanties habituelles car il manquait d'une commission de supervision et de cabines pour assurer que le vote soit secret.
Aujourd'hui, la Commission Européenne a appelé les gouvernements de Madrid et de Barcelone à passer rapidement de la confrontation au dialogue. Elle a rappelé que la violence ne peut être jamais un instrument, en politique.