Buenos Aires, 1er novembre (RHC)- Le président de l'Argentine Mauricio Macri, a remis un brouillon de la réforme de l'emploi qu'il prétend appliquer dans son pays et qui a soulevé une vague de critiques de la part des syndicats qui la considèrent comme arbitraire.
Le président de l'Association des Avocats Spécialisés en matière d'emploi, Matías Cremonte, a relevé que cette réforme modifie toute la loi de contrats de travail y compris plusieurs aspects que même le ministre de l'économie de la dernière dictature militaire, Alfredo Martínez de Hoz, n'a osé toucher.
Matías Cremonte a ajouté que la réforme en question cherche à modifier le principe de non renonciation en vertu duquel un travailleur ne peut renoncer ni à ce que stipule la Loi de Contrats de Travail ni la convention collective ou individuelle.
En plus, les calculs pour déterminer le montant des indemnités à verser aux travailleurs ne prendront pas en considération le salaire annuel complémentaire, les heures supplémentaires, les primes et les bonifications.