Tegucigalpa, 2 décembre, (RHC)- Le couvre-feu a été décrété au Honduras durant 10 jours au milieu d'une crise sociale et politique suite aux dénonciations d'une présumée fraude électorale en faveur du président et candidat à la réélection Juan Orlando Hernández.
Le décret de suspension des garanties constitutionnelles a 8 articles et il a été lu hier soir sur les ondes de la chaîne nationale de radio et de télévision par le coordonnateur du cabinet de gouvernement, Jorge Ramón Hernández.
En vertu de ce décret le droit des personnes au libre déplacement surtout le territoire national a été restreint.
Selon le gouvernement, ces mesures ont été prises à cause des manifestations et des violences dans les rues du pays depuis mercredi dernier lorsque l'Alliance d'Opposition à la Dictature a dénoncé une présumée fraude électorale.
À travers le réseau social twitter, l'ex-président constitutionnel du Honduras, renversé par un coup d'état, Manuel Zelaya, a accusé le Tribunal Suprême Électoral de manipuler les données des élections générales de dimanche dernier dont on ignore encore les résultats définitifs.