asilia, 7 décembre (RHC)- L'ex-présidente constitutionnelle du Brésil Dilma Rousseff, a lancé un appel, dans la ville de Maricá, à défendre, sur toutes les places du pays, l'ex-président Luiz Inacio Da Silva Lula qui fait l'objet d'une tenace persécution politique.

« Nous allons défendre Lula et empêcher que la troisième phase du coup d'état se matérialise » a affirmé Dilma Rousseff au cours d'un meeting dans cette localité de l'état de Rio de Janeiro que parcourt, au cours de sa troisième étape, la Caravane Lula, un projet impulsé par le Parti des Travailleurs et par la Fondation Perseu Abramo.

Dans son discours, Dilma Rousseff a souligné qu'il est de plus en plus évident qu'elle a été victime d'un coup d'état l'année dernière sous forme de procès politique frauduleux.

« Mais le coup d'état n'est pas seulement un acte, a-t-elle signalé avant d'expliquer qu'après sa séparation du poste de présidente, une seconde phase a commencé aussi mauvaise que la première consistant à priver les citoyens des droits acquis; à réduire à néant toutes les politiques sociales et à vendre les richesses du pays au moindre prix ».

« La troisième phase de ce coup d'état, a-t-elle ajouté,

consiste à essayer de sortir Lula du processus électoral de 2018 moyennant des accusations et des procès judiciaires basés sur des mensonges, ce qui a un nom : persécution politique, a-t-elle relevé.

Pour sa part, Lula, fondateur du Parti des Travailleurs a signalé qu'il est indigné à cause de la situation que traverse le pays. Il s'est référé en particulier au cas de Rio de Janeiro en signalant qu'il ne l'avait jamais vu aussi pauvre, malheureux et attristé.