Caracas, 19 février, (RHC).- Le gouvernement vénézuélien a dénoncé les prétentions de Washington de légitimer les actes déstabilisateurs.
Dans une note diplomatique, le gouvernement vénézuélien signale qu'il n'accepte de menaces de personne.
Nicolas Maduro a expliqué qu'il a reçu un rapport de son ambassadeur auprès de l'OEA, Roy Chaderton, l'informant d'une série d'exigences faites par le gouvernement de Barack Obama.
Il a fait savoir que le sous secrétaire adjoint pour l'Amérique du Sud au Département d'État, Alex Lee, a transmis par téléphone un message au gouvernement du Venezuela lui exigeant d'entamer un dialogue avec l'opposition, ainsi que la libération de tous les détenus des troubles des derniers jours.
Les États-Unis exigent aussi d'arrêter toutes les mesures judiciaires contre Leopoldo Lopez, dirigeant d'un mouvement d'opposition et principal instigateur des actes de vandalisme.
Nicolas Maduro a qualifié d'inacceptables et d'insolentes les exigences de la Maison Blanche. Il a signalé : « Au Venezuela nous sommes prêts à aller jusqu'aux dernières conséquences dans la défense de la paix et de la démocratie. »
Par ailleurs, dans une allocution au pays, le président Maduro s'est référé à l'arrestation de Leopoldo Lopez et aux formules mises en pratique par le gouvernement bolivairen pour préserver la vie de cet opposant après que ses acolytes aient évalué la possibilité de l'éliminer pour provoquer le chaos et justifier une intervention étrangère dans le pays.
Il a expliqué
« Nous avons eu connaissance d'une information selon laquelle l'extrême droite de Miami et du Venezuela, envisageaient, devant le mandat d'arrêt qui pesait sur lui, de le tuer pour créer une crise politique et conduire le pays à une guerre civile et en rendre responsable le gouvernement.
J'ai alors demandé à Diosdado Cabello d'entrer en contact avec la famille de Leopoldo López. Il a parlé avec l'épouse, la mère, le père. Nous sommes des gens honnêtes, humanistes, nous ne sommes pas de fascistes , nous ne haïssons personne. »
