Le Réseau d'Intellectuels, d'Artistes et de Combattants Sociaux en Défense de l'Humanité a relevé ce mercredi que la droite fasciste guette le Venezuela avec des actions violentes pour déstabiliser le gouvernement du président Nicolás Maduro élu légitimement.
Réunis dans la Salle Anna Julia Rojas de l'Université Nationale Expérimentale des Arts (Unearte), à Caracas, la capitale vénézuélienne, des intellectuels ont rendu public un communiqué dans lequel ils signalent que les actions déstabilisatrices que les groupes d'extrême-droite ont entreprises au Venezuela ont pour objectif de générer des situations de violence dans les rues afin de déstabiliser le gouvernement et forcer le changement politique que la droite n'a pas pu obtenir aux urnes ».
« De tels faits -ajoute le communiqué- répondent à l'appel public permanent lancé par Leopoldo López et par María Corina Machado à «descendre dans la rue sans retour » tant que l'on n'aura pas obtenu la démission du Président de la République ».
Les intellectuels ont déploré le fait que de telles actions irresponsables des représentants de l'extrême-droite du Venezuela aient fait trois morts « qui ont été victimes de l'intolérance le 12 février et ils demandent que tout le poids de la loi tombe sur les responsables.
Le communiqué indique que le réseau de penseurs fera sien l'appel à la paix lancé par le président Nicolás Maduro et que ses membres appellent ceux qui sont en désaccord avec le Projet Bolivarien, conçu par le président défunt Hugo Chávez, à faire des propositions et que celles-ci « soient exprimées de façon vraiment pacifique, sans troubler l'ordre et la vie publics ».
Dans le communiqué, les intellectuels lancent, pour terminer, un appel à la solidarité internationale pour « faire échouer toute tentative d'imposer la violence dans un pays qui avance avec fermeté vers une société de justice, d'égalité et de paix.