Rio de Janeiro, 3 avril (RHC)- La gauche brésilienne a tenu un meeting à Rio de Janeiro pour défendre la démocratie et appuyer l'ex-président Luiz Inacio Da Silva Lula.
Des mouvements sociaux, des intellectuels, des artistes et des partis politiques de gauche ont assisté au meeting où, en plus d'appuyer Lula, ils ont exigé que toute la lumière soit faite sur l'assassinat de Marielle Franco, conseillère municipale et combattante pour les droits de l'Homme et d'Anderson Gomez, son chauffeur, assassinés récemment.
Le meeting a été présidé par la pré-candidate à la présidence du Parti Communiste du Brésil, Manuela D'Avila, le député du Parti Socialisme et Liberté, Marcelo Freixo et l'ex-président Lula.
Ce meeting est le dernier prévu avant que le Tribunal Suprême Fédéral ne se prononce sur son recours en habeas corpus. Il risque d'aller en prison sous l'accusation de corruption passive et de blanchiment d'argent.
Lula a réaffirmé : « Je ne suis pas ici pour le droit à être candidat. Ce que je veux c'est qu'ils arrêtent de mentir, qu'ils reconnaissent mon innocence. Je ne suis pas au-dessus la loi, je dois être traité comme n'importe quel citoyen. Je veux qu'on dise la vérité sur moi ».
L'ex-président a signalé se référant à des médias comme O'Oglobo que la société brésilienne a été anesthésiée et qu'elle a été victime d'un processus plein de mensonges, dans chaque page des journaux et des revues, à la radio et à la télévision. Si O'Globo avait parlé de Marielle, de son vivant, la moitié de de ce qu'elle parlé après sa mort, elle serait encore peut être en vie ». a-t-il ajouté.