La Havane, 14 avril, (RHC).- Des manifestations spontanées ont condamné à Washington et à Londres les frappes aériennes lancées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni contre la Syrie.
Des centaines de personnes se sont rassemblées devant la Maison blanche avec des pancartes exigeant la cessation des attaques contre le peuple syrien.
A Londres, les manifestants se sont rassemblés devant les bureaux de Theresa May.
«En bombardant illégalement la Syrie, le président Trump a nié une fois de plus au peuple étasunien tout supervision ou explication dans cette guerre interminable. » a déclaré Barbara Lee, congressiste nord-américaine.
A New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a appelé samedi tous les États membres à faire preuve de retenue et à s'abstenir de tout acte qui pourrait conduire à une escalade après les frappes occidentales contre la Syrie.
Pour sa part, la Russie a accusé les États-Unis de crime de guerre contre la Syrie. Le premier vice-président du comité de la Défense de la Douma, Andreï Kraskov, a déclaré que cette agression doit être condamnée par toute la communauté internationale.