Damas, 14 avril, (RHC).- Le gouvernement syrien a dénoncé ce samedi l'opération militaire menée par Washington, Londres et Paris comme une violation flagrante du droit international, suite à une attaque chimique présumée imputée aux forces du président Bachar al-Assad.
De fortes explosions ont été entendues avant l'aube à Damas. Une ONG a fait état de frappes occidentales contre des bases et des centres de recherche scientifique à proximité de la capitale syrienne, ainsi que contre un centre de recherches près de la ville de Homs, dans le centre du pays.
"La défense anti-aérienne syrienne" est entrée en action contre "l'agression américaine, britannique et française", a rapporté la télévision d'Etat. Cette "agression tripartite contre la Syrie est une violation flagrante du droit international (...) et elle sera vouée à l'échec", a rapporté l'agence officielle Sana.
Les missiles qui ont visé une position militaire à Homs ont été interceptés et leur trajectoire a été déviée, blessant trois civils", a assuré par ailleurs l'agence.
"Les pays de l'agression tripartite ont devancé le travail de l'équipe d'investigation spéciale sur la Ghouta, dans l'objectif de dissimuler leurs mensonges", selon Sana.
Le drame de Douma, dernier bastion rebelle aux portes de la capitale, a fait plus de 40 morts, selon des secouristes.