Bogotá, 30 avril (RHC)- Iván Márquez, dirigeant du parti FARC, la Force Alternative Révolutionnaire Commune, a assuré que l'article du quotidien étasunien « The Wall Street Journal » sur de présumés liens de cette organisation avec le trafic de drogues, est un signe clair de conspiration contre le processus de paix en Colombie.
Ce quotidien s'est référé à Ivan Marquez comme à un puissant ex combattant de la guérilla qui fait l'objet d'une enquête par les autorités de Washington et de Bogotá pour des présumés liens avec le trafic de cocaïne à destination des États-Unis.
Face à de telles imputations, le membre du Conseil Politique National de la FARC et ex chef de la délégation de paix à La Havane, a affirmé que derrière tout cela se trouve le Procureur Général Colombien, Néstor Humberto Martínez.
Ivan Marquez, qui a renoncé à occuper sa place au Sénat en juillet prochain tant que Jesús Santrich, accusé, lui aussi de trafic de drogues par la Maison-Blanche ne sera pas libéré, a souligné que l'on se sert de prétextes pour enfoncer encore plus l'espoir de paix dans ce pays sud-américain.