Managua, 16 mai, (RHC).- Les tables du dialogue national pour la paix sont installées aujourd'hui au Nicaragua avec la participation du président Daniel Ortega.
Des secteurs de la droite ont profité des manifestations étudiantes du mois d'avril dernier pour se livrer à des violences et des actes de vandalisme avec l'appui du patronat, de secteurs de droite de la hiérarchie de l'église catholique, des personnalités politiques de centre-droite et du gouvernement des États-Unis.
Des politiques d'extrême droite ont dénoncé une soi-disant répression disproportionnée par la police du Nicaragua lors des manifestations contre la réforme de l'Institut de la Sécurité Sociale.
Le gouvernement du président Daniel Ortega a abrogé la réforme et réitéré dès le début des manifestations son intention d'amorcer un dialogue rendant la paix aux Nicaraguayens.
Au lieu de s'arrêter, les secteurs les plus violents continuent d'attaquer des institutions du gouvernement.
Après deux semaines d'appels au dialogue, la Conférence épiscopale a accepté l'invitation du gouvernement d'offrir ses bons offices mais avec quatre conditions.