Séoul, 15 juin (RHC)- Alors que le président nord-américain Donald Trump a annoncé mardi le gel des manœuvres militaires conjointes avec Séoul à l’issue de sa rencontre avec le leader nord-coréen Kim Jong-un, le chef de l'État sud-coréen a fait savoir que son gouvernement allait examiner prudemment cette question.
Moon Jae-in a tenu ces propos le surlendemain de ce sommet historique de Singapour, lors d'une session plénière du Conseil national de sécurité , qu’il a présidé pour la première fois depuis le début de l’année.
Le président sud-coréen a en effet estimé nécessaire d’adopter une attitude « plus souple » vis-à-vis de Pyongyang si ce dernier applique des mesures en faveur de sa dénucléarisation et que des discussions se poursuivent dans cette perspective, tant entre les deux Corées qu’entre Pyongyang et les États-Unis.
A ce propos, le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé que des concertations étroites étaient actuellement en cours avec le Pentagone pour décider de suspendre ou non l’entraînement annuel « Ulchi Freedom Guardian » prévu en août prochain. Le calendrier précis sur cette question n’est pas disponible pour le moment.
Si les pourparlers entre Pyongyang et Washington portant sur les modalités de la dénucléarisation se poursuivent jusqu’à l’année prochaine, les trois principales manœuvres pourraient toutes être suspendues. Il s’agit de « Key Resolve », « Foal Eagle », et « Ulchi Freedom Guardian ».
On a également appris d'un responsable sud-coréen que les négociations en vue de signer la déclaration de la fin de la guerre de Corée ainsi qu’un traité de paix seront entamées au moment opportun.