Buenos Aires, 8 août (RHC)- Le Comité pour la Libération de Milagro Sala a qualifié d'arbitraire et de contraire à ce qu'ont décidé la Cour Inter-américaine des Droits de l'Homme et la Cour Suprême de Justice, la décision de transférer la dirigeante sociale argentine Milagro Sala dans le pénitencier fédéral General Güemes.
Des sources proches de l'activiste ont fait savoir que l'ordre donné par le juge Pablo Pullen Llermanos, ne donne pas des arguments pour la prise de cette mesure qui sera dénoncée devant les organismes internationaux.
Le Comité pour la Libération de Milagro Sala a mis l'accent sur le fait que les autorités veulent la mort de cette activiste sociale et il a dénoncé la politique permanente de harcèlement menée par ce juge et par le gouverneur Gerardo Morales. Il a ajouté que ces derniers ne sont pas du tout intéressés par la vie de la dirigeante Tupac Amaru.
Milagro Sala est en prison depuis janvier 2016. Elle a été accusée à tort de présumée incitation à commettre des délits et à organiser des troubles. Elle a été enfermée dans le pénitencier de Alto Comedero de Jujuy jusqu'à août 2017 quand elle a été transférée dans le district d'El Carmen où elle a été assignée à résidence.