Bueno Aires, 24 août (RHC)- Des partisans de l'ex-présidente argentine Cristina Fernández lui ont exprimé leur solidarité dans un des ses trois logements qui ont fait l'objet d'une perquisition en vertu d'une décision du juge Claudio Bonadio.
Les manifestants, qui brandissaient des pancartes sur lesquelles l'on pouvait lire les mots d'ordre « De la force Cristina, nous t'aimons », ont lancé un appel à défendre ensemble la démocratie en Argentine et à faire respecter l'état de droit dans ce pays sud-américain.
Hier, la police argentine a perquisitionné dans les propriétés de l'ex-cheffe d'état à Recoleta, un quartier résidentiel de Buenos Aires, la capitale et à Rio Gallegos. L'on espère que le processus soit complété aujourd'hui dans la localité de Calafate dans la Patagonie.
La perquisition, qui fait partie d'une enquête pour un présumé versement de pots-de-vin en échange de contrats de travaux publics a déjà été dénoncée par Cristina Fernández qui a lancé une mise en garde contre l'utilisation du Pouvoir Judiciaire comme instrument de persécution et de proscription de dirigeants populaires.