Genève, 10 sept. (RHC).- Jorge Arreaza, ministre vénézuélien des Affaires étrangères a souligné à Genève que son pays ne traverse pas une crise humanitaire mais économique.
Dans son intervention devant le Conseil de l'ONU pour les Droits humains, le chef de la diplomatie vénézuélienne a précisé que la crise économique est le résultat des sanctions et du blocus ourdis par des secteurs de la droite internationale contre son pays.
Il a qualifié de cynique l'offre d'aide humanitaire au Venezuela par les pays tentent d'étouffer son économie. Il a fait ainsi allusion aux États-Unis et à l'Union Européenne.
Au nom du peuple vénézuélien et du Président Nicolas Maduro, Jorge Arreaza s'est prononcé pour la cessation des agressions contre la République bolivarienne.
De son côté, José Vicente Rangel, journaliste et analyste politique vénézuélien, a assuré que le chavisme s'est consolidé malgré la campagne médiatique au sujet d'une soi-disant crise humanitaire au Venezuela, une crise a-t-il dit, inventée de toutes pièces par les opposants.
A Caracas, une grande manifestation est prévue demain contre la politique impériale des États-Unis.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a dénoncé les tentatives des États-Unis de promouvoir une intervention et leur appui à des conspirations militaires. Il a ainsi réagi aux informations sur une rencontre que des fonctionnaires nord-américains ont eue avec des militaires vénézuéliens pour discuter d'un plan putschiste.