Bogota, 7 février, (RHC).- Le parti libéral a dénoncé à Bogota, la capitale colombienne, les pressions exercées par le gouvernement du président Ivan Duque en faveur de l’extradition vers les États-Unis de l’ex-commandant guérillero, Jésus Santrich.
L’ex-président colombien, César Gaviria, aujourd’hui président du Parti Libéral a mis en question les déclarations de la vice-présidente, Marta Lucía Ramirez et d’autres membres du parti au pouvoir, Centre Démocratique. Il a signalé qu’elles visent à la destruction de la paix en Colombie.
Il a souligné que ce n’est pas le moment de prendre des décisions allant à l’encontre du droit constitutionnel et que miner l’accord de paix passé avec les FARC lancent de plus grands défis au gouvernement du président Ivan Duque.
Il a précisé que méconnaître la juridiction spéciale pour la Paix n’est pas la solution de l’erreur du gouvernement. Il a ainsi fait allusion à l’égarement de la lettre adressée à la justice étasunienne et demandant les présumées preuves contre Jésus Santrich.