Caracas, 14 février (RHC/PL)- Face aux menaces militaires réitérées du gouvernement des États-Unis contre le Venezuela, le président de ce pays, Nicolás Maduro a lancé un appel à la solidarité mondiale pour demander la fin des pressions qui sont exercées aujourd’hui sur son pays.
Le président vénézuélien a réaffirmé, à l’intention du chef de la Maison-Blanche, Donald Trump que le pays ne courbera pas l’échine face à l’impérialisme et qu’il continuera à avancer avec dignité sur son chemin de paix.
« Washington envoie des missiles et prive les autres de leur argent, pourquoi Trump n’aide-t-il pas les quelque 40 millions de pauvres existant aux États-Unis, sans logement, sans éducation, sans travail ou sans accès aux services de santé ? s’est demandé le président Nicolás Maduro.
Au cours d’une rencontre de travail pour relancer la production agricole, Nicolás Maduro a appelé le peuple à se joindre à la campagne de collecte de signatures contre l’interventionnisme organisée sur chaque place appelée Simón Bolivar du pays.
« Aujourd’hui, le président des États-Unis a menacé de lancer une intervention militaire contre le Venezuela et je demande au monde entier sa solidarité » , a-t-il relevé.
Le chef d’état vénézuélien a dénoncé le boycottage qui prétend entraver, depuis la Maison-Blanche, l’importation de semailles de maïs au Venezuela, ce qu’il a qualifié de crime contre la société.
« Cependant, toutes les conditions sont réunies dans le pays,a-t-il ajouté, pour faire un grand saut productif ce qui est un besoin actuel »a-t-il relevé.
Hier, Donald Trump et son homologue colombien, Iván Duque ont réaffirmé au cours d’un entretien qu’ils ont eu à Washington leurs vues concernant les actions contre le gouvernement vénézuélien.
Dans des déclarations à la presse, le magnat président républicain a confirmé qu’il n’écarte pas une action militaire contre Caracas, répondant à une question sur l’envoie éventuel de 5000 militaires en Colombie, selon le texte qui a filtré il y a quelques jours de l’agenda de notes de l’assesseur pour la sécurité nationale John Bolton.