Caracas, 22 février (RHC)- Les autorités vénézuéliennes maintiennent une surveillance permanente aux frontières en réponse aux menaces de l’opposition de forcer l’entrée d’une présumée aide humanitaire depuis la Colombie, le Brésil et le Curaçao.
En signe de réponse, le président Nicolás Maduro a annoncé la fermeture de la frontière avec le Brésil, ainsi que l’évaluation de la prise de la même décision à l’égard d’autres zones frontalières qui ont une importance vitale pour le commerce et les échanges dans les états limitrophes.
Au cours d’une vidéo-conférence avec l’état major de la Force Armée Nationale Bolivarienne, le président Nicolás Maduro a ordonné la fermeture des passages frontaliers avec le Brésil suite à des déclarations de ce pays appuyant les plans de l’opposition.
Nicolás Maduro a également dénoncé le soutien qu’apportent le président colombien Ivan Duque et la Maison-Blanche aux actions de pression et de violence. Il a rejeté aussi ces menaces qu’il a qualifiées de guerre psychologique.
Le président Nicolás Maduro a également fait savoir que les relations avec Aruba, le Curaçao et Bonaire ne reprendront pas tant que l’on n’aura pas vérifié s’ils appuient une attaque contre le Venezuela depuis leurs territoires.