Nations Unies, 23 février (RHC)- Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a relevé aujourd’hui le soutien d’une soixantaine de délégations de l’ONU qui se sont unies contre les atteintes à la souveraineté d’un pays comme cela est le cas maintenant du Venezuela.
Au terme d’une réunion avec cette coalition, formée dans le cadre des Nations Unies, Jorge Arreaza a signalé que son objectif est la défense du droit international et des principes de la Charte de l’ONU.
« Nous voulons défendre la paix et le droit des pays à leur souveraineté », a-t-il déclaré à la presse.
« En fait, a-t-il ajouté, le groupe a été créé pour la défense face à n’importe quelle attaque de ce type, mais nous avons discuté maintenant des actions que nous pouvons entreprendre ensemble aux sièges de l’ONU à Genève et à New York et aussi au-delà du cadre de l’organisme multilatéral.
« Nous sommes très contents de l’appui que reçoit le Venezuela dans le cadre de la défense des principes fondamentaux de l’ONU », a-t-il souligné.
« Aujourd’hui c’est le Venezuela, mais le président étasunien Donald Trump a d’ores et déjà proféré des menaces contre Cuba et le Nicaragua et nous ne pouvons pas permettre que ces choses arrivent », a-t-il conclu.
Par ailleurs, au cours d’une conférence de presse , toujours aux Nations Unies, Jorge Arreaza, a déclaré vendredi que son gouvernement voulait la paix avec les États-Unis et des négociations avec l'opposition.
"Nous voulons la paix avec les États-Unis. Nous voulons le respect mutuel", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU. Jorge Arreaza a indiqué qu'il serait heureux de rencontrer son homologue américain Mike Pompeo à Washington ou à New York.
"Nous sommes ici pour ouvrir des canaux de communication", a-t-il noté.
Quant à l'opposition dans son pays, le chef de la diplomatie vénézuélienne a souhaité que "l'opposition puisse s'asseoir autour de la table avec nous".
"Nous sommes tous des Vénézuéliens. Nous sommes tous frères et sœurs", a-t-il ajouté. "Asseyons-nous, parlons et trouvons une solution pacifique à tout ce qui se passe au Venezuela au XXIe siècle."
Notant qu'il existe non seulement une guerre économique et politique, mais encore une "guerre de communication", Jorge Arreaza a demandé à la presse d'être "intelligente et astucieuse et de dénicher des informations pour révéler la vérité".
Il a également indiqué à la presse que les deux pays discutaient toujours de la situation des diplomates nord-américains à Caracas à l'approche de l'expiration la semaine prochaine de la date limite fixée par le président Nicolas Maduro pour leur départ.
Le ministre a poursuivi en indiquant que des responsables vénézuéliens et Elliott Abrams, l'émissaire spécial américain, allaient en discuter.