Brasilia, 22 avril (RHC)- L'ex-présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a assuré que Luiz Inacio Da Silva, Lula synthétise aujourd'hui la lutte pour la démocratie au Brésil où lutter et se prononcer pour sa liberté pleine signifie faire face à l'appareil néo-fasciste militaire, judiciaire et médiatique.
Dans un long article publiée par le site Brasil de Fato à l'occasion du troisième anniversaire du coup d'état parlementaire qui l'a évincée du pouvoir, Dilma Rousseff a relevé que l'ex-président brésilien est la voix de la résistance et que même en prison il reste le principal ennemi du néo-fascisme qui menace le Brésil.
Elle a assuré que l'ex-dirigeant ouvrier, prisonnier depuis le 7 avril 2018 pour de présumés délits de corruption passive et de blanchiment d'argent, a démontré au peuple brésilien qu'il est possible de résister y compris dans les pires conditions.
Dans son article, l'ex-présidente de gauche rappelle qu'il y a trois ans la Chambre des Députés, dirigée par un parlementaire condamné pour corruption, a approuvé l'ouverture d'un procès de destitution contre elle, sans l'existence d'un quelconque crime justifiant une telle décision.
Dilma Rousseff ajoute dans son article que ce vote-là en séance plénière a été un des moments les plus infâmes de l'histoire brésilienne et qu'il a couvert de honte le Brésil devant soi et devant le monde.