Bogotá, 18 mai (RHC)- Des personnalités politiques de la Colombie ont qualifié d'insulte à la paix, à la justice de transition et à l'état de droit, la réarrestation de l'ex-dirigeant guérillero Jesús Santrich à sa sortie de prison.
L'ex-commandant dont la libération avait été ordonnée par la Justice Spéciale de Paix qui avait donnée des garanties pour sa non extradition vers les États-Unis en l'absence de preuves contre lui, a de nouveau été arrêté par le Parquet colombien aux portes de la prison La Picota, de Bogotá, la capitale.
La libération de Santrich était attendue par une foule de défenseurs de l'Accord de Paix, lorsqu'il a fait son apparition dans un fauteuil roulant entouré de policiers qui ont donné lecture d'un document et l'ont de nouveau reconduit à l'intérieur du pénitencier.
Par ailleurs, le président de la Colombie, Iván Duque, le procureur en charge, Fabio Espitia, et le ministre de la défense, Guillermo Botero, accompagnés de la hiérarchie militaire, ont reconnu qu'un colonel de l'armée a caché l'assassinat de l'ex-guérillero Dimar Torres le 22 avril dernier.