La Paz, 27 juin (RHC)- Le président de la Bolivie, Evo Morales, a renouvelé l'engagement de son gouvernement envers la lutte contre le trafic et contre l'usage indu de drogues.
« À l'occasion de la Journée Internationale de Lutte contre l'Usage Indu et contre le Trafic Illicite de Drogues, nous renouvelons notre engagement de continuer à combattre ce mal » a twitté le président bolivien.
Il a également relevé que le modèle de lutte anti-drogue avec dignité, avec souveraineté et avec contrôle social, qu'a mis en place ce pays sud-américain est reconnu à l'échelle internationale en raison de ses grandes réussites.
La Bolivie a pris entièrement en main le combat contre le trafic de drogue en 2008 après avoir expulsé du pays la DEA, l'Agence Anti-drogues des États-Unis car ses agents se livraient à l'espionnage politique, à la conspiration et au financement de groupes de délinquants.
Un an après, elle a adopté une stratégie différente pour réguler la culture traditionnelle de coca. Cependant, la DEA prônait l'élimination forcée de ces cultures et la persécution.
Le gouvernement mène une politique pacifique, de coexistence et de coordination permanente avec les acteurs impliqués, politique avec laquelle il a obtenu de meilleurs résultats selon des données officielles.
À ce sujet, le président Evo Morales a indiqué à maintes reprises que le coca n'est pas de la cocaïne raison pour laquelle « nous assumons la responsabilité de la lutte contre le trafic de drogue » a indiqué le chef d'état bolivien.