Lors de la session ordinaire de mardi de l’Assemblée Nationale (inhabilitée depuis 2016), le parlementaire a souligné que ce secteur politique ayant encore la majorité au Parlement ne l’a pas fait valoir pour nommer un nouveau CNE et ne cherche qu’à encourager davantage de sanctions et de blocus contre le pays.
« La majorité de cette assemblée est d’opposition. Nous avons perdu et nous le respectons, mais c’est la responsabilité de l’opposition, d’abord de sortir de l’inhabilitée par sa nouvelle direction, et ensuite de nommer un CNE », a déclaré Gil lors de son intervention.
Il a expliqué que l’arbitre électoral avait déjà été choisi, qu’une commission préliminaire avait été constituée et qu’aucun accord n’était finalement intervenu.
« Il faut rappeler que les deux tiers de cette Assemblée Nationale sont composés d’opposants, mais qu’ils n’ont rien fait pour faire valoir cette majorité (...) Maintenant ils sont dans le dilemme d’aller ou de ne pas aller (vers de nouvelles élections législatives) parce qu’ils savent qu’ils n’ont pas la force nécessaire pour remporter ce scrutin. Ils cherchent des excuses et disent qu’il n’y a pas les conditions réunies. Quelles sont les conditions? », a-t-il manifesté.
Le député a déclaré que depuis l’arrivée de la révolution bolivarienne il existe des conditions électorales que l’opposition n’a pas garanties pendant plus de 40 ans.
'Nous avons aujourd’hui les plus importantes conditions dans le pays pour les élections, un CNE, un système automatisé qui a détruit les fraudes, nous avons un plan République qui garantit la sécurité pendant les élections, une liste électorale vérifiable…', a-t-il souligné.
De même, il a demandé à l’opposition de se démarquer de la voie du putschisme et de la violence et de s’engager sur celle d’élections parlementaires transparentes.
Avec Prensa Latina