Tel Aviv, 8 mai (RHC)- Le président israélien Reuven Rivlin a chargé jeudi soir le premier ministre sortant Benyamin Nétanyahou de former un gouvernement d’union qui avait reçu plus tôt la bénédiction du Parlement, scellant la fin de la plus longue crise politique de l’histoire moderne d’Israël.
Les camps de M. Nétanyahou et son ex-rival devenu partenaire Benny Gantz avaient d’ores et déjà annoncé plus tôt pour le 13 mai la prestation de serment du futur gouvernement, après avoir reçu des garanties sur la légalité de leur alliance.
Après des échanges houleux jusqu’à tard mercredi soir, l’accord de gouvernement d’union a été validé hier par un vote qui laissait peu de doutes, le camp du parti Likoud (droite) de Benyamin Nétanyahou, et celui de la formation centriste « Bleu-Blanc » de l’ex-chef de l’armée Benny Gantz disposant d’une majorité de sièges au Parlement.
« La session plénière de la Knesset (le Parlement israélien) a approuvé en deuxième et troisième lecture les amendements (au projet de gouvernement d’union, NDLR). 71 députés ont voté en faveur et 37 contre », ont indiqué les services du Parlement dans un communiqué.
La présidence israélienne a indiqué en fin de journée avoir les signatures de 72 des 120 députés, soit onze de plus que la majorité nécessaire, favorables à ce que Benyamin Nétanyahou obtienne officiellement le mandat de former le prochain gouvernement.
L’accord sur un gouvernement Nétanyahou/Gantz avait obtenu mercredi soir le feu vert de la Cour suprême, saisie par différentes organisations remettant en question sa légalité.