Téhéran, 18 mai (RHC)- Hamid Hosseini, porte-parole de l'Association iranienne des exportations de produits bruts, a signalé que, Washington n'est pratiquement pas en mesure de bloquer les expéditions de carburant iranien vers le Venezuela à un moment où les deux pays doivent coopérer pour atténuer les effets des sanctions américaines sur leurs secteurs énergétiques respectifs.
Les États-Unis sont extrêmement irrités par la livraison de carburant iranien à un endroit proche de leurs frontières malgré les diverses sanctions qu'il ont imposées aux secteurs maritime et énergétique de Téhéran, a déclaré M. Hosseini, cité par Press TV.
Mercredi, les médias occidentaux ont rapporté qu'"au moins un pétrolier transportant du carburant chargé dans un port iranien a mis le cap vers le Venezuela ... ce qui pourrait contribuer à atténuer la pénurie aiguë d'essence dans le pays sud-américain".
En conséquence, la Maison Blanche a annoncé jeudi que les États-Unis envisageaient des mesures qu'ils pourraient prendre en réponse à l'envoi de carburant iranien vers le Venezuela frappé par la crise.
"Les cargaisons d'essence ne sont pas de celles qui peuvent être interceptées ou attaquées", a déclaré M. Hosseini. "Pour les États-Unis, bloquer l'expédition d'essence d'exportation est une hypothèse éloignée", a-t-il ajouté.
M. Hosseini a décrit la décision de l'Iran d'expédier de grosses quantités d'essence au Venezuela comme une bonne initiative qui devrait aider Caracas à faire face à sa pénurie de carburant.
Il a également indiqué que l'Iran devrait continuer d'exporter d'autres cargaisons de ce genre à l'avenir pour compenser une réduction de la demande intérieure de carburant résultant de la pandémie de COVID-19.
Source Xinhua