Bogota, 7 juillet, (RHC).- Gustavo Petro, élu du Mouvement Colombie Humaine, qui a disputé la présidence à Ivan Duque au second tour des présidentielles de 2018, a une nouvelle fois crié à la fraude.
Il a réitéré qu’il ne reconnaît pas le gouvernement du président Duque, impliqué dans une affaire d’achat de voix.
La semaine dernière, de nouveaux documents audio sur l’affaire Ñeñepolitica ont impliqué le président colombien dans l’achat de voix en connivence avec un gros bonnet de la drogue et avec un chef d’entreprise étranger.
On écoute le narcotrafiquant et éleveur José Hernández, Ñeñe, parler avec Maria Daza, ex-conseillère de l’ex-président Alvaro Uribe d’un présumé achat de voix, préalable au second tour des présidentielles.
Ivan Duque a été alors déclaré gagnant avec plus de 10 millions 300 mille suffrages alors que Gustavo Petro a obtenu un peu plus de 8 millions.
«Le résultat de Duque est entaché par la fraude, par l’achat massif de voix avec l’argent du trafic de drogue » a souligné Gustavo Petro sur son compte Twitter.
Dans une colonne d’opinion publiée hier, Gustavo Petro a dénoncé la fraude et cité comme preuve les nouveaux documents audio pointant du doigt Ivan Duque que «son ami le procureur Francisco Barbosa a rapidement essayé de cacher et manipuler ».
«Sur la base du délit aucun gouvernement n’est légitime… le Parti Colombie Humaine ne reconnaît pas la légitimité du président actuel ni celle de sa vice-présidente» a-t-il souligné.