Buenos Aires, 18 juillet (RHC)- Les investigations pour de présumés espionnages commis durant le mandat de l’ex-président Mauricio Macri, qui éclaboussent d’anciens membres de l’Agence Fédérale d’Intelligence,l’AFI, suivent leurs cours en Argentine, avec le résultat de 22 personnes arrêtées, un accusé et l’interrogatoire de fonctionnaires de son administration.
Une grande boule de neige grandit avec plusieurs dossiers ouverts pour la persécution contre tout un ensemble de personnalités politiques de l’opposition d’alors, mais aussi du gouvernement de Macri, de journalistes argentins et étrangers, de leaders syndicaux et sociaux, entre autres.
Dans certaines de ces affaires il y a des preuves présentées par l’actuelle enquêteuse de l’AFI, Cristina Caamaño qui incluent des fiches de journalistes et d’espionnage de courriers électroniques de 87 politiques et dirigeants.
Mais l’attention est surtout centrée sur le tribunal de la localité de Lomas de Zamora, à Buenos Aires qui a ouvert un chapitre important de ce puzzle après l’arrestation du leader d’une bande qui a révélé avoir été recruté par un avocat de l’AFI pour faire plusieurs travaux en échange de protection.
Dans le portable de l’avocat impliqué, Facundo Melo, l’on a découvert des images, des vidéos, des archives, des audio et des conversations qui témoignent de l’espionnage contre des dirigeants, des organisations et des personnalités de presque tous les secteurs.
Dans cette affaire, avec des preuves aussi, avance le thème de présumées investigations contre l’Institut Patria et contre le domicile de l’ex-présidente Cristina Fernández raison pour laquelle plusieurs personnes ont été citées à comparaître dont l’ex-chef de l’AFI Gustavo Arribas et son adjointe Silvia Majdalani, qui se sont bornés à remettre un document par écrit et qui ont nié les accusations.