La Paz, 20 juillet (RHC)- L’ex-président de la Bolivie, Evo Morales a dénoncé le fait que certains comités civiques qui ont participé au coup d’état de 2019 font pression sur les autorités électorales pour annuler les élections prévues le 6 septembre prochain.
« Cela met de nouveau en évidence sa complicité avec le gouvernement corrompu et sa vision anti-démocratique » a signalé Evo Morales sur son compte twitter.
Le leader indien a mis en garde la veille contre les accusations de secteurs de droite contre le candidat du mouvement vers le Socialisme, MAS ; Luis Arce, pour éviter sa participation à la consultation de septembre.
Depuis l’Argentine, où il se trouve en qualité de réfugié suite au coup d’état de novembre 2019, Evo Morales a affirmé que la campagne contre le MAS suit un sondage d’opinion.
« Cependant, les arguments avancés contre Arce manquent de fondement légal car il n’a diffusé aucune enquête selon ce que stipulent les lois électorales » a indiqué l’ex-chef d’état.
Les mouvements politiques de droite font pression pour ajourner les élections prétextant la crise sanitaire provoquée par le Covid-19.