Santiago du Chile, 7 août (RHC)- Au milieu de tensions dans la région de l’Araucanie, la Compagnie de Jésus du Chili a demandé au gouvernement de s’ouvrir au dialogue avec le peuple Mapuche et de contribuer à freiner la violence contre cette ethnie.
Dans une lettre cet ordre religieux a appelé à établir une compréhension profonde de la problématique que l’on vit dans l’Araucanie et à chercher des issues authentiques pour ceux qui ont souffert de la marginalisation, de l’usurpation de leurs terres et du manque de reconnaissance légale.
La lettre signale aussi que la violence de l’État est le signe le plus clair de l’absence de volonté politique pour résoudre les problèmes de fond de ce peuple dont ses droits à l’autodétermination, à la reconnaissance de sa culture et ses traditions, sa langue, ses territoires et autres »
Au milieu des tensions qui se sont accentuées depuis la semaine dernière, jeudi les carabiniers ont délogé un groupe de Mapuches qui avaient occupé la veille la Mairie de Tirúa, dans la région de Bío Bío pour appuyer les revendications de 27 prisonniers politiques Mapuches qui font une longue grève de la faim.