Bogotá, 8 août (RHC)- Plusieurs opposants ont critiqué les deux ans de gestion du président colombien, Iván Duque, surtout en ce qui concerne paix, l’affrontement à la pandémie et à sa politique extérieure pro-étasunienne.
Le sénatrice Victoria Sandino a signalé sur twitter que Duque et son part du Centre Démocratique, de droite, attaquent l’accord de paix de 2016 pour détourner l’attention des scandales de son gouvernement précaire.
Il a dénoncé la bataille législative qui a inclus des tentatives d’obstruer les décisions prises avec le président d’alors Juan Manuel Santos et de discréditer les anciens combattants des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple.
L’ancienne membre de la guérilla a commenté aussi sur twitter que la crise par faim en Colombie met en évidence l’absence de politiques structurelles et efficaces pour faire face à l’urgence sanitaire causée par le Covid-19.
Pour sa part, l’ex-président colombien Ernesto Samper a signalé sur twitter que la paix à la dérive et la méconnaissance à l’égard de l’opposition politique font partie de l’administration actuelle.
De son côté l’ancien maire de Bogotá a dénoncé l’abandon de l’état à l’égard des communautés vulnérables, la concentration des richesses et les inégalités sociales qui caractérisent le mandat de Duque.