Managua, 12 août (RHC)- La décision des principales organisations qui forment la dite Coalition Nationale au Nicaragua de s’absenter des travaux en commissions aggrave la crise interne de cette entité, déplore un journal de droite.
Aussi bien l’Alliance Civique, AC, que l’Unité Nationale Bleu et Blanc, ANAB ont paralysé les travaux de la coalition, indique le quotidien La Prensa, principale tribune médiatique de l’opposition nicaraguayenne.
Le conflit interne s’est aggravé en début de semaine après la diffusion de la lettre envoyée le 6 août par le Parti Libéral Constitutionnaliste, PLC, une des sept organisations qui ont signé les statuts de la Coalition Nationale, à l’OEA, l’Organisation des États Américains.
Dans la lettre, le parti du caudillo, Arnoldo Alemán, ancien président du Nicaragua a signalé que le bipartisme ne doit pas disparaître dans la réforme électorale.
Une telle position a déplu à l’AC et à l’UNAB qui comprennent dans le texte l’intention du parti rouge de maintenir vivantes les négociations électorales avec le front Sandiniste qui datent d’il y a deux décennies.
Une autre mise en cause est en rapport avec le refus des partis politiques traditionnels d’accorder plus d’espaces dans la Coalition aux secteur des jeunes qui ont participé aux actes violents et aux crimes de haine lors de la tentative de putsch d’avril-juin 2018.