Bogotá, 22 août (RHC)- Des mobilisations ont commencé en plusieurs points de cette capitale et dans d’autres villes de la Colombie pour condamner l’aggravation de la violence dans le pays et l’indifférence du gouvernement face à cette situation.
Selon l’Union Nationale des Étudiants de l’Enseignement Supérieur, ils élèveront leurs voix contre l’assassinat de jeunes, d’enfants, de paysans, d’indiens, de leader sociaux, d’anciens membres de la guérilla et contre le silence total du gouvernement face à ces faits.
Plusieurs secteurs du pays se joignent déjà à la manifestation, las de la violence comme ceux d’autres collectifs étudiants, les Comités Départementaux de la Grève Nationale formés en novembre dernier ce qui démontre que le peuple a besoin de s’exprimer contre la violence persistante, signale l’organisation.
Les manifestants respectent les protocoles de biosécurité pour minimiser le risque de contagion du Covid-19 dans le cadre de l’appel à ces manifestations.
Dans le Centre de Mémoire à Bogotá, les manifestants brandissent des pancartes sur lesquelles l’on peut lire des mots d’ordre tels que « si nous ne manifestons pas on nous tue ».
Pour leur part, des indiens bloquent la voie Panaméricaine dans le secteur du Pital, à l’occasion de la journée de mobilisations pour condamner l’assassinat de jeunes et d’enfants et d’autres violations des droits humains des peuples ancestraux par les forces militaires.