Téhéran, 1er septembre (RHC)- Le porte-parole du gouvernement, Ali Rabiei, a déclaré que la République islamique d'Iran poursuivait sa «résistance maximale» contre la soi-disant «pression maximale» américaine, qui devrait échouer dans un proche avenir.
«Les sanctions et la politique de pression maximale contre la nation iranienne vont bientôt faire face à un fiasco mémorable», a déclaré Rabiei lors de son presse hebdomadaire, mardi 1 septembre.
«Les signes de cet échec sont clairs aujourd’hui, et nous pouvons voir le désespoir sur le visage des dirigeants du régime américain.»
«Ce n'est pas un hasard si le secrétaire d'État Mike Pompeo est le ministre le plus raté de l'histoire de ce pays, et c'est un signe de l'échec de la pression maximale.»
Notant que le régime américain a toujours tenté par tous les moyens d'imposer des sanctions contre la nation iranienne, a déclaré Rabiei «Les États-Unis doivent savoir que la pression maximale est une expérience ratée. Cette nouvelle manœuvre n'a rien de nouveau pour nous.»
Se référant aux luttes du régime américain pour utiliser le Conseil de sécurité de l’ONU à ses propres fins, réitérer de tels rêves ne se réalisera jamais.
Il a déclaré: «D'un autre côté, nous profitons des nouvelles opportunités de la communauté internationale, ainsi que des capacités nationales, pour propulser nos plans économiques malgré les obstacles externes.»
Ailleurs dans ses remarques, il a évoqué les allégations des États-Unis selon lesquelles toutes les sanctions de l’ONU contre l’Iran seraient rétablies dans le cadre du soi-disant «mécanisme de snapback».
«L'allégation des États-Unis n'a aucun fondement juridique. Ce pays [les États-Unis] n'est plus partie au JCPOA et n'est plus autorisé à utiliser ses cadres.»
Les États-Unis tentent d'invoquer le mécanisme de «retour en arrière» dans l'accord nucléaire multilatéral, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), malgré leur retrait de l'accord en mai 2018 en violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui approuve l'accord.
Les alliés occidentaux les plus importants des États-Unis ont refusé de se mettre en phase avec la poussée, qui fait suite à la défaite humiliante de Washington en obtenant une extension de l'embargo sur les armes de l'ONU contre l'Iran au CSNU.
Seule la République dominicaine a voté «oui» à la résolution de Washington appelant à la prolongation de l’embargo au-delà du 18 octobre. Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, tous signataires du JCPOA, affirment que les États-Unis n'ont pas le droit légal de déclencher la disposition de «Snapback» énoncée dans le JCPOA parce qu'ils se sont retirés de l'accord nucléaire iranien en 2018.
Source Irnafrench.