Enrique Capriles acentúa división en la oposición venezolana.
Caracas, 4 septembre (RHC)- Henrique Capriles, deux fois candidat à la présidence du Venezuela a rompu avec la ligne de la majorité opposante de boycotter les élections parlementaires prévues le 6 décembre et il a appelé à se mobiliser pour cette consultation, approfondissant ainsi les fractures et la crise au sein de l’opposition vénézuélienne.
Dans une allocution dans les réseaux sociaux, Capriles qui est ancien gouverneur de l’état vénézuélien de Miranda, a appelé la population vénézuélienne à se mobiliser et à lutter pour les prochaines élections parlementaires et à se battre pour l’espoir que leurs actions servent à sauver le pays.
Il a également signalé que sa décision n’implique pas légitimer le mandat de Maduro, avec lequel une majorité des groupes opposants a des contradictions car ils ne reconnaissent pas sa réélection en mai 2018.
« Le travail d’un leader ne consiste pas à dire aux gens ce qu’ils doivent faire, c’est protéger ses gens » a-t-il souligné en faisant clairement référence à l’insistance de l’autre leader opposant Juan Guaidó pour que les Vénézuéliens s’abstiennent de participer aux élections et accompagnent la décision de son groupe de les boycotter.
Capriles a assuré qu’il faut profiter de l’opportunité que leur donnent les prochaines élections parlementaires pour renforcer les positions opposantes. À ce propos il a souligné « la lutte est menée en combattant pas en twittant » pour ensuite demander à l’Union Européenne et à l’ONU de venir en qualité d’observateurs à la consultation.
Le distancement entre les diverses fractions opposantes se produit après que Capriles et le député Stalin González ont entamé des dialogues avec le gouvernement de Nicolás Maduro, avec la médiation de la Turquie, sur une possible participation de l’opposition aux futures élections. La pionnière de cette position a été María Corina Machado, principale dirigeante du mouvement politique « Viens Venezuela » qui a refusé de se joindre au boycottage.