Nations Unies, 23 sept (RHC) Les Nations Unies ont salué l'offre du président russe Vladimir Poutine de fournir un vaccin contre le nouveau coronavirus à tout le personnel de l'ONU. Le personnel médical de l'organisation étudiera cette proposition.
"Nous remercions le président Poutine pour son offre généreuse qui sera prise en compte par nos services médicaux ». a déclaré le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric.
Plus tôt dans la journée, le président Poutine a déclaré dans son discours à l'Assemblée générale des Nations unies qu'il proposait de fournir gratuitement aux employés de l'ONU les vaccins Spoutnik V.
Le président russe Vladimir Poutine a également proposé une conférence en ligne de haut niveau réunissant les pays intéressés par la coordination de la coopération afin de développer et de produire des vaccins contre le Covid-19.
Dans un discours enregistré, présenté au siège de l'ONU et diffusé par la télévision de la capitale, Vladimir Poutine a rappelé que son pays offrait son aide dans la lutte contre la pandémie à des dizaines d'Etats.
Le chef de l'Etat a réitéré sa proposition de créer des «zones vertes» afin d'exempter de sanctions ou de punitions les fournitures de médicaments, de nourriture et, surtout, les moyens de protection nécessaires pour faire face à la pandémie.
En outre, il a appelé à une coordination internationale pour surmonter l'une des principales conséquences négatives de la crise économique créée par le fléau de Covid-19, à savoir le chômage, après la disparition de 400 millions d'emplois dans le monde.
D'autre part, il a également proposé une réunion en format vidéoconférence des principales puissances afin de rechercher un compromis qui conduirait à un accord contraignant visant à interdire le déploiement d'armes dans l'espace.
Poutine a réitéré son initiative d'un sommet entre la Russie, les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni, c'est-à-dire les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU qui disposent du droit de veto, sur les moyens de résoudre les problèmes au cœur de l'agenda international.
Le dirigeant russe a jugé important le débat sur une réforme du Conseil de Sécurité et l'élargissement du consensus d'un plus grand nombre de pays au sein de cet organe, mais a défendu la nécessité de préserver le droit de veto de ses cinq membres permanents.
À cet égard, il a fait valoir que le veto empêchait l'approbation ou la mise en œuvre d'actions unilatérales ayant des conséquences négatives dans le monde, et assurait l'équilibre nécessaire entre les intérêts des cinq puissances nucléaires mondiales, a-t-il expliqué.
À cet égard, il a souligné la nécessité de rechercher un consensus avec les États-Unis pour prolonger la validité du traité de réduction et de limitation des armes nucléaires, qui expire en février de l'année prochaine, bien que pour l'instant il n'y ait pas de réponse de Washington, a-t-il dit.
Source : Sputnik