La Paz, 8 oct. (RHC) Marianela Copa, porte-parole du Mouvement vers le Socialisme (MAS), a accusé le gouvernement putschiste de promouvoir un vaste plan de violence et de sabotage contre les candidats présidentiels de cette formation politique afin d'empêcher le retour de la démocratie en Bolivie.
«L'accusation d'enrichissement illicite portée par le gouvernement contre le candidat présidentiel Luis Arce s'inscrit dans le cadre d'une sale guerre», a dénoncé la porte-parole de l'organisation.
Le vice-ministre de la Transparence du gouvernement de facto, Guido Melgar, a annoncé quelques heures auparavant une plainte contre Luis Arce pour enrichissement illicite présumé. L’accusation est basée sur une enquête du Procureur général, Alberto Morales. Ce dernier est accusé par de larges couches de la population de politiser son travail au service du gouvernement.
«Entre février et mars, nous avions prévu que nous allions subir une série d'attaques de sale guerre et de mauvais acabit», a ajouté Marianela Copa.
Elle a ajouté que l'administration transitoire de Jeanine Áñez entend également faire obstruction aux élections et délégitimer par tous les moyens la vocation pacifique du peuple bolivien, en attribuant au MAS la violence exercée par les groupes irréguliers de droite.
«Tout un plan de violence et de sabotage est en cours pour empêcher le retour de la démocratie dans le pays», a-t-elle déclaré. La dirigeante du MAS a exhorté le peuple bolivien à être alerte face à la possibilité que des provocateurs infiltrés génèrent de la violence et à les dénoncer.
Ces dernières semaines, des groupes de vandales organisés ont mené des attaques contre les activités du MAS et les locaux électoraux. Luis Arce reste en tête des intentions de vote en vue des élections prévues le 18 octobre.
Par ailleurs, le ministre de l'intérieur Arturo Murillo et d'autres responsables accusent le MAS de préparer des actions subversives après les élections, et ils ont annoncé la création d'une unité anti-terroriste pour faire face au danger présumé.
Le MAS a catégoriquement nié ces affirmations, tout en dénonçant devant la communauté internationale que le régime entend déstabiliser le processus électoral afin d'empêcher la victoire de Luis Arce, le candidat du parti d’Evo Morales.
Source : Prensa Latina